Inlassablement, je continue à partager mes ressentis sur ce confinement qui dure. Avec entêtement, il nous ramène à notre essentiel et réveille nos failles. Aussi, je dépose mes mouvements internes pour ceux qui s’inquiètent de ce qui les traverse. Vraiment, j’aimerais qu’ils soient bien sûrs que TOUT EST NORMAL, même s’ils sentent à contre-courant ! Nous faisons de notre mieux avec qui nous sommes, notre chemin, celui des nôtres et de ce qu’ils mettent au travail chez nous dans ce 24/24.
Personnellement, je me sens bien chez moi, en sécurité et en paix. Comme je le disais précédemment, j’aime n’avoir ni contraintes, ni horaires. Franchement, j’aime ne plus être obligée d’échanger avec d’autres et je me découvre un goût pour ce retrait social, quitte à être à contre-courant. Peut-être que pour vous, c’est l’inverse et que vous constatez à quel point vous avez besoin d’être en lien. Invariablement, votre besoin est tout aussi respectable que le mien. Et vraiment, ce qui me manque le plus, c’est partager un verre de rosé un joli soir d’été sur la plage avec mes amies proches.
Dans cette situation, je réalise que j’ai la chance de vivre en maison et d’avoir un petit jardin. Même si nous n’en profitons pas tous les jours, cela crée un espace de respiration qui est bien appréciable. Sincèrement, je mesure à quel point être en appartement est entravant. J’ai vraiment une pensée compatissante pour mes amies à Paris dans leur petit logement et avec leurs jeunes enfants.
Alors, j’ai envie de contribuer au mieux-être en partageant mes ressources quand tout devient compliqué. Aujourd’hui, je ne vais pas vous proposer une énième recette de pâte à sel, ni de superbes bricolages en matériaux recyclés. Inutile d’attendre des vidéos de méditation ou de yoga, internet en regorge. Et puis, je vous fais confiance pour trouver ce qui vous convient le mieux. Personnellement, je n’aime pas faire pour faire. Malheureusement, j’ai transmis cette particularité à mes enfants. Alors, nous sommes obligés d’aller chercher au fond de nous ce qui nous nourrit et nous donne envie de nous lever le matin. Face aux inconforts que nous vivons, j’ai quelques réponses en stock que je vous livre. Jusque-là, elles nous aident à ramer à contre-courant en s’adaptant à nos différences de personnalité.
QUOI FAIRE QUAND TOUT DEVIENT DIFFICILE ?
Face aux désagréments qui reviennent, je vous liste les solutions qui sont efficaces pour nous. Peut-être que l’une d’elles vous servira ?
- Pour pallier au besoin de MOUVEMENT, nous jouons. Globalement, nos préférences vont au badminton d’intérieur, à la danse et aux ballons de motricité ou de baudruche.
- Contre le RUMINEMENT, nous invitons la LÉGÈRETÉ. Ici, c’est chansons, jeux de société et bulles de savons. C’est simple et multi-âges.
- Face aux PEURS, nous reprenons le POUVOIR. Pour cela, la parole libre, les dessins et les informations sélectionnées sont nos meilleurs alliés.
- Pour notre besoin de RÉCONFORT, nous abusons de la PRÉSENCE et d’un LIEU RESSOURCE. Sous notre toit, cela passe par des massages, des câlins et une cabane cocon.
- Enfin, face à L’ENNUI, notre solution est d’INNOVER et de CRÉER. La cuisine est notre terrain d’exploration tout comme tout projet ayant du sens pour nous. Pour exemple, les dernières semaines ont été consacrées en partie à la préparation de la décoration d’anniversaire de mon petit dernier !
LÉGER SENTIMENT D’ÊTRE À CONTRE-COURANT
Alors pourquoi est-ce que j’éprouve cette sensation? Sans doute, parce que je n’ai pas envie de ce déconfinement à venir. Peut-être aussi que je ne veux pas reprendre la course folle imposée par la société. Sûrement que ma conviction de ne pas savoir l’essentiel sur ce virus depuis le début, m’invite à la méfiance. Bien sûr, nous vivons quelque chose d’inédit, prévisible en réalité, mais totalement inattendu. Mais honnêtement, penser qu’après s’être confinés et avoir attendu que la vague de contaminés diminue, suffise à reprendre la vie d’avant, me semble un vaste leurre. Vous comme moi, je sais que nous aimerions que ce soit plus simple. Mais voilà, je n’y crois pas.
Et pour vous, dites-moi, c’est comment ?